• Un billet juste pour "tenir à jour" les listes de poids dans la lignée du blog wink2.

    Ci dessous nos 2 configuraton de matériel: la 1ère était plus chaude pour pouvoir dormir à la montagne en Chine, la seconde est plus typée "climat chaud". J'ai surligné en orange ce qui va disparaître (renvoyé par la poste) pour la fin du voyage. Ce sont des listes types, je ne mets pas le détail des listes intermédiaires (il y a eu plusieurs renvois successifs)

    Note: je ne publie pas la liste pour Ariane, mais c'est pile dans le même ordre de grandeur.

    Liste Montagne:

    Listes voyage à vélo

    Vous noterez le duvet de 1kg. En le remplaçant par les duvets que nous avons à la maison de bonne facture, et couplé à la doudoune, nous pouvons dormir par des températures extrêmement basses!

    Surpantalon: au delà du surpantalon lui même, une stratégie intéressante dans un climat chaud et humide consiste à ne pas lutter contre la pluie. On se laisse mouiller, mais on choisit un matériel qui sèche très vite également (habillement, chaussures, etc...). La petite transition "mouillé - sec" n'est pas des plus agréable, mais à plus de 20° on ne risque pas d'hypothermie et cela reste juste du confort.

    Sachant que tout le matériel vélo est acheté sur place sans forcément pouvoir choisir ce qui se fait de plus léger, on arrive à 11,5kg sans les loisirs. Juste en remplaçant les sacoches par des plus légères et du matériel de réparation plus adapté, on tombe sans rien faire sous les 10kg. Je trouve le résultat honnête même s'il reste du boulot pour avoir une liste digne de ce nom.

    Liste Asie du Sud Est

    Listes voyage à vélo

    On a logiquement viré tout ce qui tient chaud, et remplaché nos chaussures fermées par des sandales. On a senti la différence de poids! Le vélo était vraiment plus agréable à piloter...


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  • L’idée

    Emporter le moins de matériel informatique possible, pour se « déconnecter », aller au plus simple au moins cher et au plus léger ! Comme nous ne comptions pas faire de traitement photo ou vidéo, l’utilisation d’un ordinateur nous semblait inutile. Nous comptions sur les ordinateurs en libre accès ou cyber cafés pour tenir à jour le blog.
    A la place, j’avais choisi de prendre plusieurs clés USB pour sauvegarder les photos et stocker quelques documents numérisés.

    Je ne ménage pas le suspense, cette stratégie a été mise à mal et je ne pense pas la recommencer un jour !

    WIFI power

    Tout d’abord, les cyber cafés, c’est fini ! On a galéré tout au long du voyage pour en trouver, c’était une aventure une fois sur 2. Remarque, c’est un bon moyen pour apprendre à se débrouiller tout seul : il faut trouver l’endroit, comprendre le prix, dire que l’on souhaite un ou plusieurs PC pour une ou plusieurs heures, etc… La faute à la démocratisation d’internet qui fait que bon nombre de personnes sur terre sont connectées, mais également au wifi disponible dans la plupart des hôtels / auberges / cafés / restaurants. Bilan, il reste peu de cyber cafés (du moins sur notre parcours).
    Quand vous arrivez à en trouver un, il faut qu’il y ait de la place. Car la plupart des cyber cafés sont désormais des salles de jeux remplies 20h/24h par des adolescents s’étripant mutuellement au dernier FPS à la mode en vociférant et en fumant comme des pompiers dans une salle surchauffée sans aération.
    Les auberges ne sont guère mieux loties : sur la pub, il est bien dit qu’il y a un accès internet, mais bien souvent il y a « seulement » 2 ordinateurs. Sur les 2, un ne démarre pas du tout et le 2ème est squatté en permanence par une même personne qui passe ses journées à regarder des vidéos sur youtube (mais pourquoi voyage-t-il ? Si vous avez la réponse, on prend).
    Bref, trouver un PC devient presque une mission en soi et il faut « dégager du temps » pour cela.

    Supporte Windows XP, Disque dur 50Go muni de 512Mo de RAM, clavier chinois - Virus inclus

    Ça y est, vous avez trouvé votre PC. 9 fois sur 10, c’est une vieille bécane pourrie qui rame comme pas possible quand elle ne reboote pas toutes les 10 minutes. Evidemment le clavier est en russe, en chinois ou autre et il faut passer 5 minutes pour le reconfigurer en anglais (eh non, ALT+SHIFT ne fonctionne pas toujours quand une surcouche est installée). Une fois fait, c’est pour constater que les lettres « a » « u » et « e » ne fonctionnent qu'une fois sur 2, il faut frapper comme un forcené dessus. Vous mettez 20 minutes à écrire un pauvre mail à votre maman, et bien sûr il n’y a pas d’accents donc il vous faut apprendre toutes les combinaisons de touche : ALT+144 pour afficher « É », ALT+130 pour « é », etc…
    Ensuite, vous vous apercevez que les ports USB ne fonctionnent pas une fois sur 2. Tant pis pour la sauvegarde des photos, on repassera. Et quand ils fonctionnent, c’est tout simplement pour mieux vous refiler un virus et contaminer toutes vos photos, ainsi que le reste de la clé.
    Je ne parle même pas du redimensionnement de photos sur de telles machines, de l’upload sur le blog ou autre avec des connexions pas toujours géniallissimes…

    Craquage

    Bref, à la longue, mettre à jour le blog devenait de plus en plus une corvée. Passer du temps à trouver un PC, passer du temps à écrire les articles, faire des mails à la famille, on en venait à se faire des « sessions » de 2h chacun en parallèle pour tout mettre à jour. Ça devenait de plus en plus une corvée et non un plaisir. A côté de ça on voyait les voyageurs («équipés à 99% d’une tablette, d’un PC ou d’un smartphone), skyper tranquillement avec leur famille ou en train d’écrire un article de blog à la terrasse de l’auberge en sirotant un coca. Nous on alternait les phases où l’on « courrait » pour tout faire quand on récupérait un PC avec des phases plus creuses où des fois il n’y avait vraiment rien à faire…
    Pourquoi continuer une activité qui offre du désagrément ? A la fin du Laos on s’est dit que soit on arrêtait le blog, soit on achetait quelque chose pour arrêter la corvée.
    On a donc acheté une tablette galaxy note 8 à Vientiane. Pourquoi celle-là ? Parce qu’il y avait peu de choix, mais aussi parce que c’était le meilleur compromis prix/encombrement/poids/souplesse d’utilisation.

    Galaxy note 8

    Avec cette tablette, on peut directement connecter notre lecteur de cartes SD pour sauvegarder les photos sur la tablette mais également sur un espace de stockage en ligne. On commence l’upload avant de se coucher et le lendemain matin la sauvegarde en ligne est finie (si vous avez internet bien sûr). Plus de problèmes de virus.
    Ecrire avec l’écran tactile est assez simple car android est capable de prédire les mots et vous suggère une liste assez pertinente en général, il n’y a donc parfois rien à taper sur l’écran avec une phrase simple du type « comment vas-tu ? ». Et pour les plus réfractaires, utiliser un clavier physique connecté en Bluetooth est possible.
    On peut également assez simplement redimensionner ou traiter (basiquement, mais pour nous c'était suffisant) les photos avant de les mettre en ligne.
    Résultat, on écrivait nos articles en « hors ligne » au fur et à mesure quand on avait le temps, et on uploadait le tout en 5 minutes quand on avait internet. Plus souple, plus rapide, moins prise de tête !
    L’autre avantage était de pouvoir gérer nos comptes bancaires de nouveau beaucoup plus facilement sans avoir la crainte du piratage sur un ordinateur public, ainsi que l’accès plus facile à certaines informations. Si on avait eu une tablette, on aura pas dû revenir 2 fois  (et perdre un week end) à l’ambassade de Thaïlande parce qu’il nous manquait un papier… on aurait pu s’en rendre compte avant de venir !

    Cependant…

    C’est un peu comme avec le GPS, on peut vite devenir dépendant de ce genre de gadgets.
    Nous avons été choqué du nombre de personnes qui, au lieu de profiter de la présence d’autres voyageurs, restaient dans leur coin sur internet. En Russie, on s’est retrouvés plusieurs fois dans la salle commune où on pouvait entendre les mouches voler, avec pour seul bruit de fond le son des touches de clavier… Le must étant les personnes qui mangent à la cuisine en regardant une série à la c*n avec leurs écouteurs sur les oreilles ! Bonjour l’ambiance ! Bref, les gens sont accrocs et cela tue beaucoup la communication entre voyageurs.
    Nous trouvons un peu paradoxal également que des gens qui disent vouloir « déconnecter» continuent à ne pas changer leurs petites habitudes, à consulter leur mails de façon compulsive comme à la maison ou au travail, etc…
    Mais surtout, le véritable danger est selon nous la sur-planification qui tue toute spontanéité et toute notion d’inconnu à gérer dans un environnement étranger. Certes, il est normal de vouloir regarder ce qu’il y aura « à faire » à la prochaine étape, les astuces pour se rendre d’un lieu à l’autre pour pas trop cher, etc… mais à trop en faire on finit par complètement cadenasser son voyage.
    Lorsque nous avons commencé le vélo en Chine, nous n’avions aucune info si ce n’est une vague idée du  nombre de kilomètres entre 2 villages sur notre carte chinoise qui ne disposait même pas du relief (un détail quand il y a des cols à franchir…). Quelle aventure ! On se sent véritablement vivant à ne pas savoir si l’on va trouver un lieu pour manger et pour dormir le soir. Y aura-t-il un col ? Deux ? 2000m, 3000m, 4000m ? Sans tomber dans cet extrême (car c’est vraiment plus facile de gérer les détails pratiques avec ce genre d’infos), nous trouvons un côté déprimant à dire : alors je vais là, je vais faire ça, ça et ça et puis j’ai trouvé un bus pas cher pour aller ici où j’ai déjà réservé mes 3 nuits, etc…
    Ça parait facile vu comme ça, mais c’est un véritable combat à mener de ne pas regarder google maps en avance, de ne pas passer trop de temps sur les forums qui parlent de ci ou de ça… car c’est très tentant de vouloir se faciliter la vie !
    En Thaïlande, j’ai installé une application qui était une sorte de « Lonely Planet » gratuit pour savoir où se situait un grand centre commercial. A peine avais-je sélectionné le centre commercial que la tablette m’a localisé avec son GPS intégré dans la Guest House et m’a indiqué le bus à prendre pour me rendre au centre commercial ! Je n’avais même plus mon chemin à demander ! Derrière le côté pratique se cache un monde où le voyageur n’aurait plus qu’à suivre ce qui lui dit telle ou telle application… vive l’aventure !

    Bilan

    C’est un peu comme tout au final, nous avons des outils il faut savoir s’en servir… et savoir quand les laisser de côté. Se dépouiller et découvrir que l’on peut aussi se débrouiller sans tout « ces machins », et que mettre 2 jours à obtenir telle info quand on aurait pu mettre 5 minutes, c’est aussi ça le voyage.
    Nous ne regrettons pas d'être partis sans matériel informatique, cela nous a ouvert les yeux sur pas mal de choses et nous a emmené dans des quartiers pas forcément très touristiques pour trouver des cyber cafés! Nous ne regrettons pas non plus d'avoir acheté une tablette en cours de route car les mois précédents nous ont appris une certaine retenue et nous avons donc pu profiter des bons côtés en limitant facilement les "mauvais".
    Pour un prochain voyage de même envergure, nous la reprendrions sans hésiter. Pour les prochaines vacances de quelques semaines seulement, là il ne faut pas abuser quand même, elle restera à la maison!


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  • Dans ce billet je souhaite partager une astuce que j'ai donné à plusieurs personnes pendant notre voyage. Je pensais que c'était connu de tout le monde, mais à priori non...

    Donc, vous avez un GPS (un vrai, pas un smartphone) mais forcément vous n'avez pas google maps pour vous situer précisemment sur l'écran. Pas grave, vous relevez les coordonnées GPS pour les reporter sur votre carte russe tout en cyrillique (très bonnes cartes soit dit-en passant, ils faisaient les choses bien en URSS!) quand vous vous rendez compte que bien sûr vous pouvez toujours rêver pour un repère WGS84 bien comme il faut! Aïe! Ils utilisaient quoi les russes comme système géodésique? C'est une très bonne question, mais à se poser AVANT de partir, pas au beau milieu de nul part...

    C'est là qu'intervient openstreetmap. C'est un projet de cartographie libre et mondial vraiment très riche, qui permet par endroit de complètement se substituer à une vraie carte IGN ou à google maps. Plus d'informations ici.

    Là où ça devient intéressant, c'est quand vous possédez un GPS de la marque Garmin.
    En vous rendant sur le wiki d'OSM, vous avez un tableau de liens sur toutes les cartes OSM pays par pays du monde entier, que vous pouvez installer sur votre PC pour une consultation offline (via le logiciel qui va bien) ou bien que vous pouvez mettre directement sur votre GPS. Ô miracle!

    Pour la france, j'aime beaucoup les cartes de ce site: http://fredericbonifas.free.fr/osm/garmin.html Elles sont routables et on y trouve les courbes de niveaux!

    Là vous allez me dire que tout le monde sait cela, je le concède (quoique). Le problème du wiki d'OSM, c'est que l'on a les tuiles pays par pays, ce qui oblige à changer de carte à chaque passage de frontière. Et pour changer de carte, il faut se connecter à un ordinateur pour installer les nouvelles tuiles sur la micro-SD du GPS. Et ça, c'est franchement pas génial. Ça oblige à avoir un PC ou une tablette, et à ré-itérer l'opération plus ou moins fréquemment.
    Là où cela devient très intéressant, c'est lorsque l'on se rend sur le site http://garmin.openstreetmap.nl/ On peut y sélectionner les tuiles de notre choix, puis récupérer EN UN SEUL FICHIER toutes les tuiles automatiquement assemblées! Elle est pas belle la vie? Concrètement, j'ai réussi à mettre tous les pays de notre voyage sur une seule carte mémoire, on avait donc tout les cartes dans le GPS avant de partir.

    Comment ça marche?

    • Il faut choisir le type de carte (je prends toujours le "generic routable")
    • Le "typ file", c'est juste une question de rendu sur votre GPS donc ça importe peu.
    • Vous pouvez prendre une région du monde prédéfinie à l'aide des sélection pré-établies, ça évite l'étape un peu fastidieuse du choix tuile par tuile. Concrètement, si la carte est bien renseignée et bien détaillé, elle va vite peser très lourd dans la micro SD. Dans ce cas, il peut être intéressant de sélectionner tuiles par tuiles.
    • Si au contraire vous voulez choisir pays par pays ou région par région, cocher le "enable manual selection" qui vous permet de partir à la pêche aux tuiles. Attention, ça peut vite être fastidieux pour certains coins... (mais le jeu en vaut la chandelle).
    • Si vous avez choisi un assemblage de tuiles prédéfinies, vous avez un lien "downoad map now" qui vous permet de télécharger la carte directement. Sinon, vous avez un lien "build my map" qui requiert  une adresse mail. Le serveur va alors construire pour vous un beau fichier .gmapsup à la demande. En fonction des demandes des autres utilisateurs, il faut parfois attendre plusieurs heures avant que la requête soit traitée (mais vous en êtes informés par mail).

    En route!


    2 commentaires
  • Interrogations

    Avant de partir, j'avais longtemps hésité à prendre le GPS. C'est lourd, c'est électronique et ça consomme du courant, donc des piles ou de la batterie. Voila pour le côté pratique.
    Ce qui m'embêtait surtout, c'était la crainte de dénaturer le voyage avec le charme de se perdre. Ce genre d'appareil ça rend stupide, on ne se force plus à essayer de lire une carte, de se fier à son intuition. La joie simple éprouvée lorsque l'on avait raison et que l'on a marché pendant une petite heure sans trop savoir où l'on était est remplacée par "le GPS y dit que c'est tout droit et dans 2km un peu sur la droite". Youhou...
    Une phrase résume bien ma pensée sur ce point: "ne demande jamais ton chemin, tu risquerais de ne pas te perdre". Je sais pas qui a dit ça, mais je trouve que ça s'applique bien à un GPS! En parlant de ça, j'avais également peur de me réfugier derrière mon appareil plutôt que d'aller demander des informations aux locaux, me privant ainsi de belles rencontres...

    Et puis finalement je l'ai pris quand même! Essentiellement pour des raisons de sécurité je dois dire: une petite rando qui tourne mal, un pays inconnu, le brouillard qui tombe en pleine montagne... Le genre de situation un peu limite où un simple "waypoint" du village permet de retourner sur ses pas un peu plus en sécurité que sans rien. A ce propos, je suis toujours un peu stupéfait de voir sur internet des gens emmenant un GPS alors qu'ils ne savent absolument pas s'en servir...  Ça ne vous servira à rien si vous n'en avez pas l'habitude!
    Bref, tant pis pour le poids et les piles, la sécurité avant tout. Accessoirement je n'ai pas d'autre altimètre que le GPS, ça a compté aussi.

    En Voyage à pieds

    On s'est servis du GPS uniquement pendant nos petites randos pédestres, et exactement de la même manière qu'en France:

    • Programmation de quelques "waypoints" de points remarquables s'il y en a avant de partir
    • Pendant la rando, le GPS est éteint en permanence, excepté quand je remets un waypoint à intervalles réguliers

    Ça permet de continuer à marcher au feeling, à la boussole et la carte (quand il y en a une), sans avoir la désagréable sensation de dépendre d'une machine. La consommation électrique est ainsi très faible, un jeu de piles seulement pour les premiers mois! Elles ont plus souffert du froid et de la décharge lente qu'autre chose...

    A vélo

    C'est tout particulièrement à vélo que j'y ai trouvé un intérêt finalement... J'en vois 2, principalement:

    • Ça permet parfois d'anticiper des points pas lesquels vous voulez absolument passer, comme des cols pour pour connaitre le D+ restant, ou des intersections qu'il ne faut pas louper pour être absolument sur la petite route à flan de montagne qui n'est pas indiquée (ou sur un panneau que vous ne savez pas lire).
      Demander aux habitants? Le problème avec les gens (du moins en Asie), c'est qu'ils ne comprennent pas que vous voulez prendre la petite route un peu défoncée alors qu'il y a une grande route nationale avec plein de camions qui a ouvert il y a 2 ans avec un tunnel de 10km qui passe sous la montagne. Demandez, et 9 fois sur 10 on vous indiquera la route que vous voulez à tout prix éviter...
      Le GPS permet ainsi d'agrémenter un peu le parcours si on a eu l'occasion de prendre quelques informations avant...
    • Ça permet surtout (et en fait c'est l'argument majeur selon moi) de se faciliter la vie et de gagner en sécurité lors de l'entrée dans les grosses mégalopoles. Quand vous avez 50km de zones urbaine / industrielle avant d'atteindre le coeur de la ville historique, sur l'autoroute avec les camions et tout le tralala, c'est franchement très confortable d'avoir un GPS avec une cartographie OSM routable.
      Pour ma part, je configurais le routeur pour éviter les routes payantes (mais en autorisant les autoroutes gratuites) et avec le mode "chemin le plus court en km".
      Ça évite clairement de se paumer et permet d'éviter à l'avance les potentielles routes très dangereuses à vélo en s'affranchissant des panneaux routiers jamais faits pour les vélos.
      Surtout, quand vous n'avez pas le choix et que vous vous retrouvez quand même sur la 2X6 voies, que vous roulez d'un côté de la route et que la sortie à prendre se situe  de l'autre côté, vous pouvez anticiper plusieurs km avant et éviter ainsi de devoir couper la route au dernier moment. Et ça, ça n'a pas de prix... (selon moi...)

    Sur ce dernier point, je tire d'ailleurs mon chapeau à ceux qui font sans, ça doit vraiment être encore plus pénible sans qu' avec... Et c'est pourtant jamais bien drôle!

    Au final?

    Et bien, c'est toujours pareil finalement, les instruments électroniques c'est bien quand on sait s'en servir, mais surtout quand on sait les laisser au fond du sac! Nous n'avons pas eu le sentiment d'avoir gâché quoi que ce soit, mais parce que l'on a su laisser la bête éteinte quand le besoin n'était pas justifié. Notre cap quasi permanent vers le sud nous a permis une grande liberté de ce côté là, il est vrai. Peu de piles utilisées du coup, et on a pu les ramener en France sans en jeter une seule.
    Plus que notre chemin, nous avons souvent demandé notre localisation sur la carte aux gens rencontrés. Bon, il faut déjà qu'ils sachent la lire mais on arrive toujours à trouver quelqu'un pour nous renseigner de manière plus ou moins précise sur notre lieu supposé. C'est toujours un peu rigolo d'ailleurs, parce que finalement la notion de "se perdre" est très relative finalement, que vous soyez à Haiping ou Weipong ça ne change pas franchement grand chose... quand vous voulez rejoindre un point à quelques milliers de km de là!

    Avec tout ça, si je devais repartir, je le reprendrais sans hésiter. Maintenant, si je n'en avais pas est ce que j'en achèterai un? Avec le budget, et quand je repense à nos entrées dans quelques mégalopoles, je dirais oui aussi. Avec un budget serré, non - et j'irais au resto en voyage avec l'argent. Il y a des tas de gens qui ont fait de belles aventures sans GPS, qui continuent à faire sans; je me dis donc que c'est encore possible de voyager sans GPS de nos jours! :)


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