• Après 27 jours passés en Thailande, voici venu le temps de vous présenter notre budget, sachant qu'un euro équivaut à 40 baths.

    En Thailande, la nourriture, surtout achetée dans la rue, notamment lors des marchés de nuit ou dégustée le midi au bord de la route, n'est vraiment pas chère. Mais nous sommes à vélo et nous avons besoin de pas mal de calories. Le budget nourriture vaut pour 4 repas et pas mal d'en-cas. Et puis nous nous sommes fait plaisir; il est vraiment facile de faire moins cher.

    Logement: 13 800 baths  soit 511 baths par jour et donc 12,7 euros par jour. Nous avons beaucoup dormi en bungalow, en petite chambre d'hotel aussi. Le rapport qualité-prix est très bon. À Bangkok, nous avons dormi dans une chambre au prix élevé, ce qui élève notre budget.

    Nourriture: 14 016 baths soit 519 baths par jour et donc 12,9 euros par jour.

    Visites (uniquement a Bangkok): 1 940 baths soit 48,5 euros

    Autres (renvoi postal international, trajet en train  jusqu'à Chumphon, internet, achat d'un maillot de bain et d'un paréo): 3 985 baths soit 100 euros.

    Transport à Bangkok (bus et bateau): 210 baths soit 5 euros

    Soit un total de 33 951 baths ce qui équivaut à 1258 baths par jour, soit 31,4 euros par jour pour deux. Nous arrivons à un budget journalier de 15,2 euros par personne.


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  • Lundi matin, nous quittons notre bungalow pour rejoindre à vélo l'embarcadère. Nous circulons à côté de la mangrove, de laquelle nous proviennent tout plein de bruits; sur la route on croise de gros lézards qui en sortent et des serpents morts! Et puis je me demande, encore une fois, comment font les thaïlandais qui y travaillent pour ne pas s'y perdre.  

    Nous arrivons à Tammalang et nous y entrons avec nos vélos. La dame qui nous a vendu les tickets la veille récupère nos passeports et nous patientons; j'en profite pour aller faire du change car le taux n'est pas mal. Nous récupérons nos passeports et nos tickets; il est 9h et le bureau d'immigration ouvre. Nous y allons, un petit coup de tampon de sortie et un petit pincement au coeur; ça y'est, nous quittons la Thaïlande. Pol charge les vélos sur le bateau et les positionne pour qu'ils ne bougent pas pendant la traversée. A noter que les marins sont très sympas et ils comprennent bien que l'on souhaite limiter la casse potentielle en cas de mer agitée. Nous montons à bord et c'est parti pour un peu plus d'une heure de traversée. Sur les écrans de television, passe un film sûrement thaïlandais plutôt etrange... je préfère regarder les magnifiques paysages qui s'offrent à nous et somnoler un peu; ça passe vite.  

    A noter que le service est réduit pendant le ramadan, 2 bateaux sur 4 seulement ne circulent, 9h30 et 15h30; il faut bien se renseigner.  

    Nous apercevons les côtes de Langkawi et toutes les îles qui l'entourent, c'est très beau! Nous sortons du bateau, pol récupère les vélos (heureusement qu'il est là, je n'aurais jamais eu la force d'attraper les vélos comme lui) et nous avons notre tampon d'entrée sur le territoire (en tant que francais, nous pouvons y rester 90 jours sans visa) puis nous passons par la douane. Ils confisquent à pol le bâton spécial chiens méchants; eh oui, il ne faut pas ramener de bois sur une île et le douanier lui dit qu'en malaisie, il n'y a pas ce problème de chiens, on verra. A part ça, ils ne vérifient rien et nous donnent une carte de l'île. Passage de frontière vraiment simplissime! Nous sortons du port par la zone duty free et nous achetons nos billets pour le mercredi, il n'y a que 2 bateaux par jour; il faut s'y prendre en avance et on n'aime pas ça! Le changement est flagrant, nous sommes bien en malaisie, pays musulman mais nous avions eu le temps de nous y habituer dans le sud de la thailande. Et puis, nous avançons nos montres d'une heure et nous pouvons d'ores et déjà constater que les gens parlent vraiment bien anglais. Nous partons vers Kuah pour trouver un distributeur de billets et nous prenons une pause déjeuner. Nous sommes venus à langkawi d'une part pour passer la frontière mais aussi pour nous reposer au bord de la mer. Nous partons donc direction Pantai Cenang, la plage touristique mais aussi celle qui offre des hébergements à un prix raisonnable. Après un bout de grosse route, nous bifurquons à gauche pour longer la côte et être plus au calme; ça grimpe. 20 kilomètres plus loin, nous y voilà. Nous trouvons un petit bungalow (chez Langkaburry inn) avec une terrasse de laquelle nous voyons la mer et il nous faut marcher 20 mètres pour pouvoir aller nous y baigner; le pied pour une journée de repos!

    Arrivée en Malaisie sur l'île de Langkawi

    Nous nous empressons d'aller profiter de la mer et des paysages qui nous sont offerts; c'est paradisiaque même s'il y a un peu trop de monde à notre goût et que c'est l'heure de sortie des jetskis! Cette plage reste encore aménagée de bonne manière, palmiers qui cachent les bungalows, il n'y a pas d'immeubles, ... espérons que ça restera comme cela.

    Arrivée en Malaisie sur l'île de Langkawi

    Nous dinons très bien dans un restaurant indien et j'apprécie beaucoup le goût de fromage de mon cheese naan... ça fait tellement longtemps... Le lendemain, petit déjeuner buffet à l'hôtel qui est vraiment top et compris dans le prix puis nous profitons de la mer deux fois dans la journée, notamment juste avant le coucher de soleil que nous pouvons admirer les pieds dans l'eau.

    Arrivée en Malaisie sur l'île de Langkawi

    Il faut beau et très chaud et nous apprécions le petit air marin qui souffle sur notre terrasse. Avant de repartir, nous prenons un bain matinal, au calme; quel bonheur. 


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  • Nous quittons notre petit coin de paradis bien malgré nous, nous n'avions pas fini de tester toute la carte du bon petit restaurant de bord de mer que nous aimions!

    De Hat pak meng plage à Satun

    Les premiers km sont super, la route longe la plage et nous assistons au départ des pêcheurs pour la mer. Ici le crabe est frais (et très bon)!

    Après même pas une petite heure, voilà que la route est complètement bloquée par des travaux, impossible de passer. On nous indique un vague contournement, mais avec les asiatiques on se méfie car ils ne comptent pas les km comme nous: "oui, il faut rebrousser chemin puis prendre à droite, ce n'est pas très long ça fait 50km de détour à tout casser!". On a du mal a trouver la voie car la signalisation est inexistante et les gens du coin ne parlent pas du tout anglais ici. Une paysanne court vers nous pour nous aider, bien heureusement. On se fait donc 10 km de piste à travers la forêt locale replantée avant de reprendre une petite route qui nous ramène sur la bonne voie.

    De Hat pak meng plage à Satun

    1h de perdue et 20km dans le vent...mais on a pu découvrir la campagne thai loin des gros axes. On continue, nous profitons de ces trop rares moments de calme sur une route thaïlandaise. Enfin, pas trop calme non plus, il y a toujours quelques chiens à bastonner pour rompre l'ennui! Aujourd'hui l'orientation est cependant difficile, les bras de mer qui rentrent en profondeur dans les terres ont complexifie le réseau routier, il n'y a aucun panneau directionnel et aucune bornes sur le bas côté de la route. Notre carte est trop imprécise pour nous situer avec précision, pour la première fois je suis bien content de pouvoir utiliser le GPS avec la cartographie openstreetmap qui nous fait économiser de précieux km. Ça ne nous empêchera pas de passer une bonne partie de la matinée à faire du VTT sur des routes non pavées. 

    Pour compenser, les gens sont extrêmement gentils sur le bord de la route et ça fait du bien au moral. 

    En fin de matinée nous finissons enfin par rejoindre la route 404, mais seulement 70km au compteur, bouh! C'est donc sous un gros soleil que nous roulerons l'après midi. Sur la route, nous croisons une voiture enroulée autour d'un arbre et un vélo plié par terre - avec une bonne petite marre de sang au sol. Le combat 4x4 / vélo est malheureusement joué d'avance... L'occasion pour nous de se rappeler que le port du casque même s'il est extrêmement contraignant par ce climat infernal - et qu'il nous fait passer pour des clowns - peut sauver la vie. Nous continuons notre route sous les "hello" des habitants jusque la grosse ville du coin sur notre carte, Palian. 1ere surprise, la ville n'est pas à l'intersection mais quelques km plus loin. 2ème surprise, c'est un bled paumé et pas du tout une ville! On rebrousse chemin, encore des km de perdus- merci la carte! On s'arrêtera dans une ville quelconque peu après la bifurcation de Palian, dans un bungalow. 130km au compteur, mais à peine 100 sur la carte. Grrrr, on ne le sait pas encore mais ce retard va nous coûter cher!

    Voilà à quoi ressemble une ville thai ordinaire: une 2x2 voies au centre, toute en longueur

    De Hat pak meng plage à Satun

     Pour se remettre de nos émotions on se prend encore un super repas sur le marché, mon dieu que c'est bon la cuisine thaïe! Avant de nous coucher je prend quand même le temps de dégager le serpent qui se balade tranquillement au milieu de la pièce, il n'est pas content.

    De Hat pak meng plage à Satun

    Mon bâton à chien est vraiment très utile, ça marche aussi pour tenir les rampants hors de portée...

     

    Le lendemain matin on se lève avec l'objectif de prendre le bateau de 16h pour langkawi depuis satun, un poste frontière maritime entre la Thaïlande et la malaisie. Pas de chance, on a notre 1ere crevaison depuis le début du parcours! 1 en 4000km, ça va encore... Il s'avère que nos nouveaux pneus ont une gomme tendre, ils n'ont pas du tout aimé le vtt de la veille. Bande de roulement abîmée, un petit trou dans le pneu avant d'ariane qui a fini en crevaison. Je répare le pneu et la chambre, on repart. 6km plus loin, le même pneu est à nouveau à plat... Soit ariane a re-crevé, soit j'ai loupé un 2ème trou lors de la réparation. Assez perdu de temps, je change toute la chambre et on repart. 

    La route est belle et calme, mais c'est encore une 2x2 voie. Le midi on s'arrête dans un énième bouiboui, avec des gens très gentils qui nous posent toujours plein de questions sur notre voyage à vélo. On aura droit à la traditionnelle séance photo, les asiatiques aiment vraiment ça! Personnellement ça nous fait toujours plaisir de partager un bon moment avec des personnes croisées en chemin. L'heure tourne, c'est pas le tout mais on a un bateau à prendre! On pédale encore et toujours sous le cagnard, on n'a pas idée de vivre dans des endroits pareils. J'en suis là de mes réflexions quand nous croisons à une intersection un couple en side car qui va vendre ses produits sur le marché. Un grand hello et un grand sourire, beaucoup de gentillesse dans le regard. 2 min plus tard le side car monte à notre hauteur, la fille nous met 2 jus de fruits fait maison d'office dans la main, le tout en pédalant! Ravitaillement de course, génial! Un petit geste de la main et le couple bifurque sur l'entrée du marché... C'est le genre de truc qui me bouleverse à chaque fois: on ne connaît pas ces gens, ils ne nous connaissent pas et l'on ne se reverra jamais. Nous sommes 2 pimpins à pédaler au milieu de nul part, juste pour notre plaisir personnel, on ne défend rien ni aucune cause. Et pourtant, nous croisons toutes ces personnes emplies de gentillesse et de bienveillance qui nous offrent à boire et à manger gratuitement, comme ça. C'est vraiment quelque chose à vivre... La chose est d'autant plus saisissante que depuis 2 jours nous sommes dans le sud profond de la Thaïlande, classé rouge par le ministère des affaires étrangères: zone terroriste, tout séjour y est absolument déconseillé. Cette région est peuplée à 90% de musulmans, je pense que ce sont les personnes les plus gentilles que nous ayons croisé en Thaïlande! Il est vrai qu'il y a eu des attentats et des morts (des allumés veulent créer un sultanat indépendant de la thailande), c'etait cependant plus à l'est de notre position. Bref, on ne s'attendait pas à un tel accueil! 

    Du coup pause fraîcheur pour profiter de notre jus frais - un délice par cette chaleur- que l'on aurait jamais goûté si on ne nous l'avait pas offert, mais tout est fait pour nous retarder aujourd'hui! Arrivés à Satun, on met le turbo pour atteindre le port à temps, encore 10km de mangrove. Nous arrivons à 15h30, encore 30 min avant le départ. C'etait sans compter sur le ramadan, il n'y a plus que 2 bateaux par jour! Arghhhhh! Si on n'avait pas crevé ou si on n'avait pas eu les travaux la veille, c'était bon! On retourne à satun pour dormir. On donne nos derniers coups de pédales sous l'appel à la prière chanté par le muezzin, comme souvent ces derniers jours. Même si l'intrusion sonore est bien présente (pour un non musulman), le chant est toujours beau et ça dépayse comme il faut... Encore 130km et on ne sera pas à langkawi ce soir là, zut! Que croyez vous qu'il se passa? Et bien comme toujours, on continue à tester la nourriture thaïe comme il se doit avec tout notre coeur (et notre estomac). On aura encore droit au muezzin qui chante sur le marché mais cette fois ci à 20h, les musulmans peuvent commencer à manger!

    De Hat pak meng plage à Satun


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  • Nous voilà repartis sur la route 4, avec en tête la belle plage des deux derniers jours.

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage

    Lors des premiers kilomètres, nous avons la chance de voir la mer de temps en temps avec en même temps une végétation luxuriante, c'est fort agréable.  

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage

    Nous avons en point de mire une baignade sur une plage juste avant Phuket. Nous y voilà, nous allons vite fouler le sable. Mais la mer est très agitée et il est plus prudent de ne pas nous y baigner. En guise de remplacement, nous faisons faire trempette à nos pieds et nous nous amusons avec les vagues. Nous prenons le temps d'admirer les beaux rouleaux et les nuages d'écume.

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage

    Nous repartons un peu tristes et continuons sur la petite route qui longe la mer; nous en profitons car nous allons nous en éloigner. En chemin, nous croisons un superbe temple que nous prenons le temps d'admirer.

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage

    Et puis nous achetons des litchis frais, un pur délice et la dame nous offre d'autres fruits à goûter; nous sommes touchés! Les thaïlandais sont vraiment très gentils.  

    Nous rejoignons Phangna en début d'après-midi. Nous essayons en vélo d'aller voir les beaux paysages de la baie.. chou blanc.. pour les voir il faut forcément prendre le bateau.. mais nous arrivons tout de même à prendre un petit cliché au milieu des embarcadères.

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage

    Nous trouvons une petite chambre d'hôtel et la dame de l'accueil est très curieuse de nous voir arriver en vélo. Il se met à pleuvoir des trombes d'eau peu après notre arrivée! Nous sortons quand même au marché du soir pour acheter notre repas; c'est chouette on peut goûter a beaucoup de choses juste en les pointant du doigt!  

    Nous continuons à pédaler pour nous éloigner au plus vite de cette côte ultra touristique. Les deux jours suivants se ressemblent, plusieurs heures sur la route 4 où le trafic rend l'atmosphère très bruyante et vraiment fatigante pour nous cyclistes! Le deuxième jour nous offre de jolies vues sur les karsts.

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage

    Puis nous avons le droit à une veritable douche en route et nous arrivons à Krabi. Nous essaierons de prendre une photo de la baie de Railay, mais peine perdue.. tout est privatif. Petite photo quand même vu de l'embarcadère qui est situé en ville.

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage

    Nous trouvons une petite guesthouse tranquille et nous dinons, une fois de plus, avec de délicieux mets du marché. Et puis nos compteurs ont passe la barre des 4000 kilometres; que de chemin parcouru! 

    Le troisième jour nous offre le soleil tant attendu! C'est agréable et quand nous arrivons à Hat Pak Meng plage, nous sommes ravis d'enfin voir la mer avec ses couleurs turquoises et les paysages incroyablement beaux avec toute cette luminosité!

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage

    Après nous être installés, baignade dans la mer qui descend; nous avons beau avancer, nous n'avons de l'eau que jusqu'aux genoux. L'eau est aussi très chaude, c'est une première pour nous; que c'est agréable de s'y détendre. Nous terminons la journée au bord de la plage, admirant les somptueuses couleurs du coucher de soleil qui offrent des paysages qu'on ne se lasse pas d'admirer.

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage

    Nous y prenons le diner et comme l'endroit nous séduit, nous décidons d'y prendre une journée de repos. C'est un petit coin de paradis très calme où il fait bon vivre et manger les produits de la mer.

    Le long de la route, nous n'avons cessé de voir des champs d'heveas et de palmiers à huile; ça défigure le paysage.  Bel exemple de monoculture, qui detruit toute la biodiversite, pourtant si riche en thailande. 

    Pourquoi ne pas avoir été a Puket? Déjà parce que c'est un lieu hyper touristique et qu'après avoir trouvé des petits coins de paradis déserts, des plages bondées ne nous attiraient pas vraiment. Et puis, il y a le côté écologique; beaucoup de déforestation pour pouvoir construire des complexes touristiques, des problèmes de rejets d'eaux usées dans la mer, de déchets difficiles à évacuer et la disparition progressive de tout ce qui faisait le charme des lieux à cause de la pression touristique. Très dommage et du coup, ça ne donne pas vraiment envie de participer à l'aggravation de ce désastre écologique! Raisonnement identique pour Krabi et les autres îles thailandaises. 

    De Khao lak à Hat Pak Meng plage


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  • La 3ème journée commence "humidement"... nous venons de nous lever et là, il se met à pleuvoir à fond... chouette. Nous patientons en lisant puis quand cela s'est calmé, nous partons. Nous repassons dans les mangroves, il y a sacrément du bruit là-dedans!

    De Ko pia nam noi à Khao lak

    18 kilomètres plus loin, pause petit déjeuner dans un restaurant "marmite" où nous prenons du riz avec un mélange de légumes et un oeuf duf cuit dans une sauce trop bonne; de quoi se recharger en énergie pour la suite! La suite de la route est vallonnée, verdoyante et nous nous arrêtons, juste avant le déjeuner, sur une plage déserte! Nous savourons ces instants magiques et nous sommes incroyablement heureux de voir nos vélos sur le sable! Petites photos pour immortaliser le moment puis nous repartons.

    De Ko pia nam noi à Khao lak

    Je m'amuse à prendre Pol en photo, roulant sur la plage, juste pour lui.

    De Ko pia nam noi à Khao lak

    Pause déjeuner sur le bord de la route, puis, après quelques kilomètres, nous nous arrêtons de nouveau à la plage. Il y a à côté de nous une famille thai qui viendra nous offrir des bananes, trop gentil! Pause lecture tout d'abord en savourant d'être là puis grand moment baignade!

    De Ko pia nam noi à Khao lak

    Nous devons tout de même repartir afin d'atteindre Khura buri où nous passerons la nuit. Nous avons profité de son marché du soir pour goûter beaucoup de bonnes choses sur notre terrasse. Une journée très riche aussi de part tous les bonjours, sourires et marques de sympathie rencontrées en route; ça fait sacrément chaud au coeur. 

    Le 4ème jour débute presque comme le 3ème... la pluie se met à tomber cette fois juste au moment de sortir... pas de bol... on en a marre de ce temps! Pol va chercher le petit- déjeuner au supermarché, histoire de ne pas perdre de temps et quand on l'a terminé, la pluie n'est plus là! Hop, en selle! Nous roulons à bonne allure le matin et nous traversons de jolis paysages de jungle et de palmiers.

    De Ko pia nam noi à Khao lak

    56 kilomètres parcourus le midi, nous sommes contents et prenons un bon repas, un peu épicé tout de même. Nous repartons en ayant le secret espoir de voir bientôt la mer; il faudra attendre plus longtemps que prévu. Nous bifurquons pour aller sur une première plage, juste à côté d'un quartier bien pauvre avec des maisons en bambou comme au laos, plage sauvage et il y a beaucoup de vent. Nous avons vue sur une longue étendue de plage déserte et nous espérons bien pouvoir y séjourner la nuit. Hélas, il y a bien des hébergements, mais de luxe! Nous reprenons la route 4 et nous trouvons une nouvelle petite route, avec encore des bungalows mais tout est fermé... pas de chance. Nous décidons de nous résoudre à aller vers une plage plus touristique, mais, en chemin, nous trouvons un petit ensemble de bungalows très sympa où nous décidons de nous arrêter.

    De Ko pia nam noi à Khao lak

    La mer n'est pas loin et nous y allons en 10 minutes de vélo. Encore une fois, plage juste pour nous... est- ce parce qu'il ne fait pas très beau qu'il n'y a personne?! En tout cas, l'eau est bien chaude et on se régale à jouer dans les vagues. Soirée sur la terrasse à profiter.  

    Nous décidons de nous arrêter là une journée. Beaucoup de repos et une baignade de plus, juste avant l'orage.   


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  • Au lieu de repartir directement après le trajet en train, nous "perdons" 1 journée pour la réparation de la roue avant d'ariane. Si c'est un peu voilé, je fais moi même, sinon je vais voir un mécano quand c'est trop abîmé - ce qui était le cas. Dans le 1er magasin le gars regarde la roue et nous dit simplement que l'on peut tout à fait rouler comme ça! Ben oui, ici ils roulent avec des motos sans freins alors un voile sur une roue ce n'est pas ce qui les arrête... Il ne semble pas comprendre que l'on a encore 2000km à faire, ce n'est pas pour aller chercher le pain! Au 2ème magasin le gars nous dit tout de suite "non", comme ca c'est clair. On a pu admirer la manière dont ils stockent les vélos sur le toit d'un tuktuk, on comprend pourquoi on a eu de la casse... Le 3ème petit magasin sera le bon, un papy sympa mais on doit revenir en fin d'après midi. 

    On tue le temps en visitant la ville, et ariane s'achète un maillot de bain. On est frappés par le taux d'obésité important chez les jeunes thais. Contrairement aux autres pays asiatiques que nous avons visités, nous croisons beaucoup de jeunes en train de manger à toute heure de la journée: des sucreries, des snacks, de la viande frite... Nous avons l'impression qu'il y a plus de personnes en surpoids que chez nous en France, surtout qu'il n'y a pas de juste milieu: ils sont soit tout maigres, soit tout l'inverse. 

    Le lendemain matin, on part enfin, c'est bon de rouler après tout ce temps! Les 1eres sensations sont étranges: nouveaux pneus, nouvelles chaussures, nouvelles selles et nouveau cuissard pour Ariane. Nous avons troqué nos pneus d'origine par des slicks, les chaussures fermées par des sandales keen, et la selle d'origine (un instrument de torture) par un nouveau modèle (choisi au pif, on verra bien). Ariane a remplacé son cuissard complètement détruit en 2 mois, vive le made in china!

    On roule à bonne allure sur l'autoroute 4, mais nous devons nous arrêter régulièrement pour ajuster la selle au poil. Trop en avant, trop en arrière, pas question de se blesser pour 1mm mal placé.

    Petite vue sur un joli boudha en roulant.

    De chumphon à Ko pia nam noi

    On se fait également copieusement arroser par des pluies de mousson, c'est fou ce qu'il peut tomber comme flotte en une journée...

    De chumphon à Ko pia nam noi

    On bifurque ensuite sur la route 4139, on dit au revoir à cette fichue autoroute! La route est jolie, bien verdoyante avec des montagnes à l'horizon.

    De chumphon à Ko pia nam noi

     

    Arrivés à une bifurcation on a le choix entre suivre la route et "couper" tout droit pour rejoindre la ville de Ranong plus rapidement. On coupe, et la route etait probablement la plus courte effectivement... En revanche, elle passe droit dans la montagne, l'occasion pour nous de découvrir que les thais ne semblent pas connaître le principe des lacets. Ici, ça monte droit dans le pentu! On aura droit à une zone de 6km avec des pentes supérieures à 20% (estimé au pif, mais même avec mon vtt maison j'aurais eu du mal à passer), ce qui nous oblige à poser le pied à terre pour la 1ere fois du parcours :-( Donc on ravale notre fierté et on pousse, c'est super dur... Le vélo doit peser 16kg environ, 6kg de bagages, 3kg d'eau et de nourriture, ça fait 25kg. Sans mentir, j'étais a fond pour pousser tellement c'était raide. Ariane aussi, mais son vélo est plus léger que le mien. 

    Nous n'en parlons pas souvent dans nos articles, mais on essaie toujours autant que faire ce peu d'être le plus léger possible. Nous renvoyons par la poste des affaires devenues inutiles, et l'on se pose régulièrement la question de savoir si tel ou tel objet est vraiment indispensable. On essaie de gratter les grammes partout, coûte que coûte. Ça nous vaut de passer pour des extra terrestres la plupart du temps - "vous rigolez, vous n'allez pas me faire croire que vous avez du matos de camping dans des sacoches aussi petites", mais nous sommes encore plus convaincus qu'avant que voyager léger c'est voyager plus confortablement.

    Pour la 1ere fois depuis le début du voyage, être léger a été plus que du confort. Avec plus de poids, nous ne serions pas passés, tout simplement. Nous aurions du faire demi tour ou demander à un 4x4 de nous dépanner. Là, nous passons! On notera cependant qu'une portion de 3km fait en 1 heure nous a quelques peu retardés... La vue était cependant très belle, heureusement! 

    De chumphon à Ko pia nam noi

    C'est donc en fin d'après midi que nous atteignons enfin la route 4 que nous voulons suivre jusqu'au sud. Paraît- il qu'il y avait un hébergement dans la ville toute proche, nous l'avons à priori loupé. A ce moment précis on se reprend en effet une averse tellement importante que l'on a failli s'arrêter sur le bord de la route- on ne voyait plus rien.

    Nous continuons donc jusque ranong, mais les derniers km sont durs. La route est vallonnée, il pleut, le ciel est bouché et on en marre! On croise quand même une jolie cascade et un bout de mer au détour d'un virage.

    De chumphon à Ko pia nam noi

    On arrive de nuit à ranong avec 140km au compteur. Pas mal pour une reprise!  

    On passera la soirée avec Elie, un cyclo français qui est notre voisin de bungalow pour la nuit. Parti de france à vélo, il va jusqu'en Australie! Soirée sympa et très arrosée, peu d'alcool mais il pleut tellement que les routes sont inondées. Ranong est la ville la plus pluvieuse de Thaïlande, il y pleut 8 mois par an... Vive la mousson! 

    Pour le 2ème jour de vélo, ce n'est pas la grande forme. Les km de la veille ont laissé des traces. On se lève super tard et on part encore plus tard, à 11h! (On se lève en général à 6h30 en ce moment). Ce portion de route 4 n'est pas folichonne, et on ne voit toujours pas la mer! A noter les chutes d'eau de Ngao, très impressionnantes vues de loin, mais aussi l'entrée dans une zone très musulmane.

    De chumphon à Ko pia nam noi

    Beaucoup de petites mosquées, des gens pauvres mais aussi plus chaleureux que de coutume. Un petit air de laos, les mosquées en plus! 

    Après 50km, on décide de bifurquer au 1er panneau "ban bang beach" pour aller voir la mer. On roule 10km à travers la mangrove et les villages musulmans, avant de trouver le "andaman beach resort". Une plage déserte, des bungalows les pieds dans l'eau pour une poignée de baths. Que demander de plus? On décroche les sacoches et on plonge dans l'eau! A cet instant une petite pensée pour tous les km parcourus: il y a plus de 5 mois, nous étions en Sibérie par -30 degrés! 

    De chumphon à Ko pia nam noi


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