• « Peu importe si le début paraît petit.  »

    Henry David Thoreau


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  • Je ne sais pas si les ambassades sont des bons aperçus des pays que nous allons visiter, mais si c'est le cas je crois que je vais aimer la Mongolie!

    Après la Russie où vous êtes présumé "espion de l'étranger" dès votre arrivée à l'ambassade, où chaque ligne est minutieusement inspectée à la loupe et où il faut fournir le détail précis de tous vos hébergements sur la totalité du séjour, la Mongolie c'est le grand bol d'air frais!

    Une attestation d'assurance, un justificatif de domicile et c'est bon! Le bureau des visas est une petite pièce avec un bureau, 5 chaises en plastique et une grande carte de la Mongolie écrite en cyrillique (que j'ai su lire sans problèmes, ça commence à rentrer dans ma caboche! ). Pas besoin de prendre rendez-vous, on se pointe n'importe quand pendant les horaires d'ouverture et c'est bon. C'est tellement pas la foule que la 1ère fois j'ai attendu 1/2 heure tout seul dans le bureau vide (et il faut au moins ça pour déchiffrer toute la carte mongole )!

    Le gars de l'ambassade a juste regardé d'un oeil si toutes les pièces du dossier étaient là, en 2 minutes c'était plié. On peut même choisir de payer au dépôt ou au retrait, bref, pas prise de tête les mongols! Et 5 jours plus tard, tadaa!!! Les 2 sésames magiques!


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  • « Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer ».

    Paulo Coelho


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  • Si vous avez nu lotre article sur le budget prévisionnel, vous aurez tout de suite remarqué qu'il manque une ligne dans le budget: les frais bancaires! Pensez à les rajouter! Pour nous, ce sera environ 250€ de plus sur notre budget total .

    La bonne nouvelle, c'est que nous avons réussi à nous faire rembourser tout ou partie de nos vaccins! La mutuelle d'Ariane a remboursé rubis sur l'ongle sur présentation des photocopies de factures, la mienne a filouté en me considérant en "hors parcours de soin". Logique, mon médecin traitant n'est pas l'institut Pasteur... . Du coup je ne suis remboursé qu'à 50%, mais sur 400€ de vaccins c'est toujours bon à prendre! En revanche, ma mutuelle a exigé obligatoirement les originaux des factures (donnés systématiquement après chaque paiement) plus les ordonnances des vaccins. Sauf que ce sont des vaccins administrés sans ordonnances... J'ai bien essayé de leur expliquer que je n'avais pas d'ordonnances, la mutuelle n'a rien voulu savoir... Je m'en suis sorti en demandant des ordonnances anti-datées pour les injections déjà réalisées, et ensuite avant chaque nouvelle injection je réclamais une ordonnance à l'institut pasteur. Il a fallu lutter, parce que si c'est une infirmière qui pique elle ne peut rien faire et elle doit demander au médecin chef, bef, ils ont autre chose à faire et ils vous le font bien sentir... Avec mon plus beau sourire, j'ai réussi à tout avoir!

    Au final cela fait 600€ de récupérés, pas mal non?


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  • « Je voulais vivre intensement et sucer la moelle de la vie. Et ne pas, quand je viendrai à mourir, découvrir que je n'aurai pas vécu.  »

    Henry David Thoreau


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  • Pol: Le commentaire de ThéaOz (merci à toi  )m’a amené à me remettre en mémoire les circonstances qui nous ont fait opter pour une durée de voyage de 6 mois. Du coup, c’est l’occasion d’écrire ça dans un article !

    A la base,  nous avions envie de voyager Ariane et moi, comme nous vous l’avons déjà dit. Etant étudiant, je me souviens que je m’étais dit : « si à 30 ans tu n’as pas fait ton tour du monde, tu as raté ta vie » (pour paraphraser notre ami commun Jacques et sa Rolex…).

    Ariane: Moi c'était plutôt: "avant de commencer à bosser, tu iras voyager sac sur le dos" entre temps j'ai rencontré mon futur mari, j'ai "voyagé" de nombreuses fois sur la ligne Paris-Nancy pour aller le rejoindre.... on ne peut pas tout faire! Après, quand nous avions quelques sous de côtés, voilà que nous vient la folle idée de nous marier... nos économies se sont donc concentrées autour de ce projet. En préparant notre mariage et en choisissant notre thème pour cette journée nous nous sommes mis à parler bien plus voyage, voyager et aller autour du monde et nous avons choisi 10 lieux incontournables, j'ai plié des menus en forme de valises, des marque-places en forme de bâteau et nous avons réalisé un plan de table sur fond de carte d'explorateur..
    Désormais, ce voyage était en route, mais pour quand?

    Puis nous nous rencontrons, nous nous marions, j’ai alors 26 ans et les comptes en banque sont au plus bas après la fête ! Ce n’est pas grave, nous économisons en vue de faire notre grand voyage. Vacances en camping, achats limités, on ne va pas dire que l’on ne mangeait que du pain et de l’eau à la maison mais « nous faisons attention » comme on dit.

    Je me mets alors à la cuisine presque tout fait-maison afin de limiter les frais, je crée une rubrique repas à moins de 1,50 euros par personne sur le blog,.... pas simple tous les jours mais ça permet de changer ses habitudes et ça me restera pour le retour.

    Ces quelques années furent nécessaires, à la fois à la concrétisation de notre rêve de partir une année (où irions-nous, que ferions-nous, etc…), mais également pour une prise de conscience de ma part de la difficulté de quitter sa routine. Un bon job, des collègues sympas, des week-end et vacances agréables à faire des activités que j’aime, un appart pas trop mal…  Bref, une vie plutôt confortable et routinière. D’un côté l’envie de partir, de l’autre la peur de se lancer dans l’inconnu (nous n’avons que peu voyagé jusqu’à présent), quitter sa maison, son job... Et au retour on fait comment ? Et si la crise bla bla bla… La liste des craintes est sans fin !

    J'avoue que pour moi, cette prise de conscience de l'emprise de la routine est plutôt tardive. Je me disais que chouette, de quoi changer du quotidien,... mais plus les jours arrivant avant le voyage, plus la difficulté de "tout quitter" m'est apparue...

    Et puis 2012 arrive, j’ai 29 ans. Dans notre entourage: maladies, décès… Ce n’est pas une année très gaie de ce point de vue-là. Grosse piqûre de rappel : on peut mourir demain, sans prévenir. Et je vais avoir 30 ans en 2013, la date limite de mon rêve approche à grand pas !

    Des piqures de rappel pour ne pas oublier que la vie tient à un fil.... est ses rêves avec.... il est temps de prendre le risque de vivre notre rêve!

    Nous regardons les budgets des « tourdumondistes », nous sommes vraiment « juste » financièrement parlant pour partir un an. Il nous faudrait rogner sur tous les prix, pas de tapis de sol au retour, 0 marge. En mai 2012, c’est l’heure du choix et il faut se décider, car Ariane doit demander si elle prend un congé (une année sans solde ou un mi-temps annualisé) pour l’année scolaire 2012/2013 ou si l’on reporte à plus tard le projet.

    Dans ma tête, pas question de reporter le projet à plus tard; 2013 sera "l'année", l'année des 30 ans de Pol, l'année des 10 ans de notre rencontre.

    Plus tard, plus tard, mais quand ? La « fenêtre » vient de s’ouvrir, nous le sentons. Tous les signaux sont à l’état « bouge-toi les fesses », tant dans nos rencontres, dans nos lectures, partout… Attendre, c’est prendre le risque de ne jamais partir, de nous embourgeoiser dans notre vie confortable, de laisser encore plus la routine prendre son emprise sur notre vie, et de laisser la fenêtre se refermer.
    Partir maintenant pour 1 année complète, c’est potentiellement le rêve qui tourne à la galère à cause d’une marge de manœuvre insuffisante. Tous les blogs voyageurs mettent en garde : prévoyez bien votre retour ! On peut toujours revenir chez ses parents en cas de coup dur, mais cette solution nous parait viable en cas d’extrême urgence, pas comme solution « normale » !

    Il faut trancher, nous tranchons. Ariane demande un mi temps annualisé pour 2012/2013, et s’il est refusé nous demanderons tous les ans une année complète puisqu’alors le budget sera là.
    Et finalement, contre toute attente (c’était mal engagé après une 1ère réponse négative de l’éducation nationale où j'ai vu mon rêve s'écrouler... parce que oui, la fenêtre c'était 2013!!), c’est OUI. Le congé de février 2013 à août 2013 est validé. La marche arrière n’est plus possible ! « La vie » a choisi pour nous, elle aurait pu vouloir nous faire partir l’année prochaine, mais peut être savait-elle que nous n’aurions alors plus eu le courage nécessaire ?

    Ce n’est pas la durée « rêvée » au départ, mais nous avons quand même la possibilité de faire de belles choses avec tout ce temps devant nous. Financièrement c’est tout de suite un peu moins tendu !

    A l’heure où j’écris ces lignes, il se trouve que nous avons économisé plus que prévu grâce à un concours de circonstances (notamment le mi-temps anualisé qui a offert des possibilités inespérées) et que nous aurions pu partir une année complète (mais avec moins de marge que ce que nous aurons cette fois). Des regrets ? Comme dit mon père, « si ma tante en avait, nous l’appellerions mon oncle »  Donc non, on ne peut pas juger le passé à l’aune de son état d’esprit aujourd’hui, nous avons fait ce que nous pensions être le mieux à l’époque.

    Et puis c'est déjà formidable de partir 6 mois.... bien sûr, quand on a 6 mois, on voudrait un an... mais pour un premier grand voyage... je pense que c'est pas mal!

    Et si la scène se jouait aujourd’hui ? Bonne question… Allez lire cet article : http://lesacados.com/budget-tour-du-monde Allez lire le magazine carnet d'aventure n° 29. En préparant ce voyage nous avons découvert (plus en détail s’entend) des tas de gens qui ont une vraie vie nomade, vraiment à des lumières du petit voyage tranquille que nous envisageons. Il y a un an, cela nous aurait fait peur. Aujourd’hui, cela nous attire. Pourquoi pas plus tard? Nous ne sommes actuellement pas prêts (je pense, surtout avant d'avoir goûté à la liberté du voyage) à envisager une telle vie (ou une telle tranche de vie). Mais déjà la crainte s’est muée en attirance. Plus le temps passe, plus j’ai envie de rire de mes peurs passées. Si nous devions refaire le voyage aujourd’hui, il ne serait déjà plus le même. Nous nous félicitons cependant nous-même de ne pas nous être imposé trop de contraintes lourdes (avion par exemple), parce que là on s’en mordrait les doigts ! Vive nous !

    Dans quel état d’esprit serons à notre retour ? Et bien j'écrirai un nouvel article, celui-là est déjà bien assez long !


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